Nivelles se dote du réseau de caméras de vidéosurveillance le plus performant en Brabant wallon
C’est en 2004 que la Ville décide d’acquérir un réseau de 12 caméras analogiques. Elles sont placées sur la Grand-Place, à la rue de Namur, à la gare et à la place Emile de Lalieux. Même si le système a permis de résoudre des délits, il s’est avéré limité au niveau de la capacité de stockage et du visionnage a posteriori. Plusieurs études sont réalisées et un groupe de travail est constitué en 2017 avec la volonté, entre autres, d’installer un minimum de caméras mais aux bons endroits afin de quadriller l'espace public.
26 nouvelles caméras haute définition
Au réseau des 12 caméras existantes et toujours opérationnelles est venu s’ajouter 26 caméras haute définition. « Nous avons voulu augmenter les zones couvertes, à savoir le square Gabrielle Petit et le parking du Mont Saint-Roch », a déclaré le Bourgmestre Pierre HUART.
Cet outil permet l’enregistrement et l’analyse d’images recueillies afin de constituer des éléments de preuve dans le cadre d’une enquête judiciaire. « En outre, une surveillance générale préventive pourra être effectuée lors des grands événements et il sera possible de réagir directement lors d’un incident », a expliqué le commissaire Antoine PIRENNE, Directeur des Opérations.
Ces installations offrent l’avantage non seulement de dissuader les auteurs à commettre un fait délictueux mais aussi de lutter contre le sentiment d’insécurité.
« Ce système offre un visionnage a posteriori et une qualité d’image parfaite avec des zooms de grande précision », a expliqué le chef de la zone de police Pascal NEYMAN.
L’accent est mis sur la reconnaissance des visages et des plaques d’immatriculation des véhicules, de jour comme de nuit. Les images sont conservées seulement quinze jours ; ensuite, elles sont « écrasées ».
Seuls les policiers ont accès aux images
Ces caméras financées par la Ville à hauteur de 358.000€ sont gérées uniquement par la zone de police. Seuls les policiers ont accès aux images et sont responsables du traitement des données.
La loi sur la fonction de police régit d’ailleurs l’usage des caméras de surveillance par les services de police. « Ces caméras ne filment pas l’intérieur des habitations, précise le Commissaire PIRENNE. « Tout est bien balisé afin de respecter la vie privée », a affirmé le chef de zone. « Si les citoyens souhaitent plus d’informations, ils peuvent contacter la zone de police ».
Le Bourgmestre a déjà annoncé son souhait d’étendre le réseau. Une caméra ANPR (Automatic Number Plate Recognition), financée par la Province du Brabant wallon, sera installée au rond-point du Shopping. Elle permettra la détection de véhicules suspects. Pierre HUART envisage aussi d’imposer aux promoteurs immobiliers l’installation de caméras de vidéosurveillance sous forme de charge urbanistique.